Les poêles à bûches

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Choisir son poêle à bois, c’est bien souvent choisir un meuble. Mais, sachez que c’est avant tout un mode de chauffage. Les poêles à bûches sont les appareils les plus vendus et présentant l’offre la plus variée. Son choix répond souvent à une recherche de confort, d’autonomie mais aussi à une recherche d’économies. Voici les bons conseils pour gagner du temps !

Si les motivations sont fortes, le choix d’un appareil de chauffage au bois n’est en fait pas si simple. Nous allons donc vous aider à repérer les types d’appareils qui peuvent convenir à votre situation.


POUR QUEL USAGE ?

Qu’il soit à bûches ou à granulés, le poêle chauffe essentiellement la pièce dans laquelle il est installé. C’est donc, avant tout, un merveilleux chauffage d’appoint, à moins d’habiter une maison performante (type passive ou basse consommation) . Dans ce cas, le poêle sera suffisant si la maison est compacte pour permettre une bonne répartition de la chaleur.

Dernier cas, le poêle est le chauffage principal qui procure la température de confort ; Mais une autre source d’énergie existante (type fossile ou électrique) permet de maintenir une température de base en permanence (15°C par exemple).

Tout comme les inserts et foyers fermés, un poêle reste un mode de chauffage exigeant en matière d’alimentation. Si vous vous absentez et que votre maison ne dispose pas d’un autre mode de chauffage indépendant, la température va baisser très vite. Le maintenir comme mode de chauffe principal reste néanmoins envisageable dans une petite maison à faible inertie thermique qui va se réchauffer très vite, ou encore dans une maison secondaire que l’on fréquente épisodiquement.

 

DIMENSIONNEMENT

Déterminer la puissance du poêle dépendra du climat de la région, de l’isolation de la maison et de la taille de la pièce dans laquelle il va être installé. La plupart des poêles à bûches est conçu pour fonctionner à haut régime.

Il vaut donc mieux privilégier une petite puissance plutôt que de le faire tourner au ralenti : à petit régime, le poêle s’encrasse, son rendement baisse et il s’use plus vite. Attention au réflexe du « Qui peut le plus, peut le moins…3 et du conseil commercial qui favorisera une plus grande puissance…

Depuis le 01/07/2007, il est  obligatoire d’afficher la puissance nominale calorifique de l’appareil et son rendement exact. Cette puissance reflète la quantité d’énergie émise par l’appareil pendant une heure de fonctionnement moyen, c’est-à-dire entre extinction et pleine puissance.

Mais de nombreux constructeurs se contentent d’annoncer une plage de puissances, voire uniquement la puissance maximale.

 

LE RENDEMENT ÉNERGÉTIQUE

Le rendement, rapport entre énergie restituée et énergie consommée, est calculé en laboratoire dans des conditions optimales d’utilisation.

Il faut donc s’attendre à un rendement réel en deçà, surtout pour les poêles à buches. Les poêles traditionnels ne disposant que d’une arrivée d’air primaire, leur rendement plafonne généralement à 50%. Une arrivée d’air à mi hauteur de la chambre de combustion permet aux poêles dits « Turbo » d’atteindre des rendements de 70% en améliorant la combustion (Rendement minimum pour disposer du label Flamme Verte).

La dernière génération de poêles prévoit une circulation des fumées permettant de récupérer leurs calories avant de les évacuer. Par conséquent, dans ce cas précis, le rendement atteint 85%. Le rendement fait partie des critères à prendre en considération dans vos comparatifs, il conditionne la quantité de combustible à prévoir en consommation.

 

LES CRITÈRES ESTHÉTIQUES

L’esthétique permet de faire un premier tri dans les grandes familles des poêles. Contemporain, design, rustique, classique, coloré ou non, faïencé ou non, avec chauffe plats, double ou tri-faces…. Il est aisé de classer les types de poêles dans la catégorie « J’aime » ou « J’aime pas » et de limiter ainsi le champ de ses investigations.

 

CONVECTION OU RAYONNEMENT ?

La plupart des petits poêles performants sont équipés d’une soufflerie pour chauffer l’air par convection (dit poêles secs). C’est un mode de chauffage rapide mais pas toujours agréable : l’air est sec, il y a dégagement de poussière, etc…

Cet inconvénient peut être atténué par la présence d’une réserve d’eau placée sur le poêle. Sans pour autant s’équiper d’un poêle « à inertie », une poêle lourde, éventuellement réalisé en stéatite (Roche pouvant conserver longtemps la chaleur), permettra d’augmenter l’émission de chaleur par rayonnement.

 

L’INSTALLATION

C’est le point fort du poêle ! Il est simple à installer et s’adapte dans la plupart des maisons existantes, sous réserve de pouvoir évacuer les fumées.

Attention quand même d’en confier la pose à un professionnel qualifié RGE-Qualibois.

Le poêle chauffant en priorité la pièce où il est installé, il est préférable de le placer dans une pièce de vie et, idéalement, au centre de la maison. Et, surtout, l’accès au stock de bûches doit être facile.

La solution la plus simple est le système à ventouse : Un même conduit amène l’air et l’extrait > Tube concentrique à double coque qui amène les fumées en passant au cœur : Cela a pour effet de préchauffer l’air neuf.

L’autre système prévoit une arrivée d’air indépendante sous le poêle qui peut être alimentée par un sous-sol ou un vide sanitaire. En cas de maison performante, il est impératif de choisir un système d’arrivée d’air extérieur étanche et une petite puissance pour éviter les surchauffes.

Pour information, selon les modèles, les prix oscillent entre 600 et 6000 €.
Tarif > Pose d’un poêle à bûches à partir de 450€
Tarif > Pose d’un insert à bûches à partir de 650€ : Contactez-nous.